Food guide au Japon

Trois séjours au Japon espacés de dix ans et je ressens toujours une bouffée d’amour inconditionnel pour le pays et sa tradition. À chaque visite, il me tarde de goûter à un maximum de petits plats japonais typiques !

La cuisine japonaise étant particulièrement « tendance » et très bien exploitée chez nous, ce petit food guide aura essentiellement comme but de vous livrer mes impressions et quelques anecdotes/adresses perso au Japon.

À table !

Tip : Cliquez sur les photos pour les voir en grand écran ! ★

restaurant ramen

Grosso modo, notre dernier voyage aura duré un mois. Notre programme ? Une petite semaine à Tokyo avant de nous envoler pour Hokkaido (Sapporo et ses environs). Puis, nous sommes descendus jusqu’à l’île de Kyushu (Fukuoka, Kumamoto, Aso, Kurokawa Onsen) avant de remonter tranquillement sur Tokyo en passant par Hiroshima, le Kansaï (Osaka, Nara, Kyoto) et Hakone. God bless le Japan rail pass les enfants !

Au Japon la tentation est absolument PARTOUT et peu importe l’endroit, en général on y mange très bien. Moi qui adore tout organiser au millimètre près, je laisse toujours le hasard et nos balades nous guider et les déceptions sont généralement très rares.

Les gourmands comme moi auront d’ailleurs besoin d’un mental de fer pour résister à l’envie de tout tester. Restaurants traditionnels ou à thèmes, échoppes où l’on mange debout de bons petits plats japonais typiques (tachigui), mini-kiosques de street food (yatai), distributeurs automatiques (jidō-hanbaiki), convenience stores (conbini ou konbini), fast-foods…

On peut passer pas mal de temps à hésiter entre les différentes options !

FukuokaYatai à Fukuoka

1/ Restaurant de ramen dans le centre de Sapporo, 2/ Assiette de saumon ayant tranquillement atterri dans mon estomac à Sapporo (restaurant situé dans la Tanukikoji Shopping Arcade) , 3/ Téléphérique du parc national de Shikotsu-Tōya à proximité du volcan Usu-zan , 4/Rideau traditionnel japonais dit « Noren« , 5/ le BEST bento of ma life.

Fait important : le Japon c’est loin d’être que des sushis. Et les japonais sont loin d’en consommer à chaque repas.

Lors de mon premier voyage, honnêtement j’étais moyennement portée sur le poisson cru et les fruits de mer. Délaissant totalement la gamme sashimi/maki/nigiri, j’ai adoré et dévoré de nombreux plats japonais à base de riz.

Mes goûts se sont nettement développés entre temps, mais mon estomac reste un inconditionnel de cette comfort food à la japonaise.

Mes plats japonais préférés ? Définitivement le gyūdon (bol de riz surmonté de bœuf émincé, oignons et parfois œuf), le katsu curry (curry japonais – je salive rien que de l’écrire) et l’oyakodon (bol de riz accompagné d’une délicieuse préparation à base de poulet et d’oeufs). BONHEUR.

Ce qui est très très chouette au Japon aussi, c’est qu’ils proposent très souvent la possibilité de prendre juste un plat (choix de mon chéri) ou carrément le set avec « plat + soupe miso + crudités » (mon choix).

takoyaki takopaStands de miam miam à emporter à Asakusa (Tokyo)

1/ Porte Hōzōmon. 2/ jeune fille divine en yukata. 3/ vitrine de la fameuse fake food à la japonaise. 4/ Quelques pâtisseries traditionnelles (Taiyaki, ces pâtisseries en forme de poissons sont souvent fourrés d’Anko, une délicieuse pâte de haricots rouges Azuki) – le tout à Asakusa (Tokyo).

Autre sujet qui mériterait un article à lui tout seul : les distributeurs automatiques. Déjà, on en trouve absolument partout. On y retrouve les habituelles boissons mais aussi des cornets de glace à l’italienne, des plats chauds, des petites culottes usagées (true story) et j’en passe.

N’ayant pas de petites culottes à vendre, nous avons usé et abusé des distributeurs de boissons. En général chaque distributeur propose environ une dizaine de boissons. Perso, j’aime particulièrement tester les différents fanta poire/melon/raisin… (selon la saison) ou les autres boissons aux canettes kawaii/colorées (Qoo et compagnie).

À chaque fois, j’imagine un japonais débarquant à Paris, tout content de trouver (enfin) un distributeur de boissons (en état de marche) avant de s’apercevoir que le choix se résume à du coca, de l’evian eeet du minute maid orange. Exciting!!

Petit interlude « fanta » : les entreprises de confiseries et boissons au Japon jouent énormément sur la déclinaison des saveurs et parfums de certains produits – de même que ces derniers peuvent sortir en édition limitée selon les régions – ce qui peut donner des résultats délirants !

À ma connaissance, Fanta, kit-kat et les fameux gâteaux Pocky (nos mikados à nous) sont les stars des produits déclinés. Parmi certains parfums que nous avons goûté : « cheesecake à la fraise », « thé vert matcha », « noix de coco », « azuki (haricots rouges) », « crème custard », « sirop d’érable », « marrons »… leur imagination n’a PAS de limites et on se surprend à vouloir collectionner les saveurs (bien ouéj les mecs).

Family Mart

Parler de bouffe au Japon sans aborder les convenience stores c’est comme mettre les coudes sur la table – big up mamie – ÇA NE SE FAIT PAS.

Tout comme les vending machines, il suffit de faire 500 mètres pour trouver un konbini en ville. Les chaines les plus courantes sont 7-eleven, Lawson, Family Mart

Pour les gens un peu fauchés mais qui ont toujours faim (= moi), c’est passage obligé le matin pour y trouver un petit déjeuner, à midi pour choisir amoureusement un bentō, à l’heure du goûter pour…goûter et enfin après avoir mangé au restau pour terminer la journée avec un petit dessert. Rien que ça !

Les chaînes de konbini sont très douées pour proposer des choses appétissantes, bon marché et qui sortent de l’ordinaire. Je peux y passer un temps infini à analyser attentivement chaque rayon (hashtag boulet).

Ebi Burger Crevette

Cette chose est le « ebi burger » du macdonald japonais, la découverte de ce fabuleux burger à la crevette s’est faite avec Amélie. J’ai transmis cet héritage par la suite à mon cher et tendre (ils font aussi un genre de smoothie à la banane TDF) ★

lockup restaurant prison

Aujourd’hui dans « Cinquante nuances de calories », on dîne dans une prison ! YAY ! Nous avons testé « The lock up« , un charmant restaurant morbidement fun (??) situé à Ueno (Tokyo).

Globalement ce n’est pas donné et la bouffe n’est pas extraordinaire. Mais juste pour l’ambiance et la présentation des plats ça vaut le coup de jouer au prisonnier au moins une fois. Pour vous donner une idée, chaque table se trouve dans un cachot – accessible via des couloirs lugubres -, les cocktails ont des yeux et quelques animations sont au programme du type « des prisonniers fous dangereux se sont évadés » ??.

Quand il s’agit de faire dans le délirant, les japonais ils n’y vont pas avec le dos de la cuillère…comment ne pas aimer ? COMMENT ??

Je suis fan 2.

Bien évidemment, The Lock Up est loin d’être une exception. En réalité, le vrai atout séduction qui fait vendre c’est le kawaii, le mimi le mignon le trognon. Et c’est très dur de résister lorsque tout est aussi joli, bien présenté ET appétissant.

Parmi les adorabilités (ce mot n’existe pas) vues sur place : la nourriture « mickey » au parc d’attractions Tokyo Disney Sea, le Moomin Café au centre commercial Canal City à Fukuoka (je n’ai jamais été très fan du dessin animé, mais les japonais eux sont À DONF), le bar à hiboux – lui aussi situé à Fukuoka – que nous avons adoré.

Une demi-heure à choyer des hiboux nous avons passé.

Hiboux que nous portions sur la main, le bras, l’épaule ou la tête. OUI MADAME.

Le traditionnel sait lui aussi verser dans le mignon, la preuve en est à Miyajima – l’île sacrée sur laquelle il est interdit de naître ou de mourir. Là-bas, on peut déguster d’adorables Momiji Manju dans 36 saveurs différentes (nombre au pif).

Incroyable mais vrai, le traditionnel sait aussi verser dans le traditionnel. Pour ceux qui souhaitent vivre l’expérience, il est très vivement recommandé de passer au moins une nuit dans une des auberges traditionnelles japonaises (ryokan).

Séjourner dans un bon ryokan, c’est souvent pas donné (voire même très cher). Cependant, les amoureux de l’Asie et du Japon seront enchantés de dormir sur un futon dans une chambre recouverte de tatamis, de se prélasser à poil avec des inconnus dans les sources d’eau chaude de l’établissement ET de déguster un bon menu de cuisine japonaise Kaiseki.

Un repas dit Kaiseki se compose de divers produits de saison. Ils sont préparés selon diverses techniques (cru, vapeur, fondue, grillade…), servis en assez petite quantité et soigneusement présentés dans des assiettes et récipients séparés. Tout est très raffiné.

J’ai eu l’occasion de tester par 3 ou 4 occasions le petit-déjeuner Kaiseki-style. J’ai noté qu’il y avait toujours au moins du poisson, des légumes, un fruit, du riz et du tofu…ce qui avouons-le est assez rock’n’roll à 8h30 du matin.

Retenons que le petit déjeuner des champions débute toujours par un bon bol de nattō à jeun.

Okonomiyaki dégusté dans l’Okonomi-mura à Hiroshima. 3 étages consacrés à cette succulente spécialité souvent comparée à une omelette, un pancake ou une pizza > pour moi ça ne ressemble à aucun des trois…

Ma règle numéro un d’un repas réussi : terminer par une note sucrée !

J’étais impatiente de retrouver les douceurs qui nous avaient faites vibrer avec Amélie lors de notre premier voyage.

Nous avions alors découvert à Kyoto un petit gâteau triangulaire, mou, délicieux et fourré (pêche, mangue, myrtille, chocolat…) appelé Yatsuhashi. Coup de foudre total pour ces merveilles.

Je suis également très fan des crêpes que l’on trouve facilement sur la Takeshita-dōri à Harajuku (Tokyo). Si la crêpe crème custard+banane est ma favorite, il existe au moins une cinquantaine de garnitures différentes. Salées et sucrées. Un régal !

Et vous ? Amateurs/amatrices de nourriture japonaise ou asiatique en général ?

Parlez-moi de vos meilleures expériences !

★ Venez découvrir également le food guide à Singapour ! ★

Des bisous !

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